30.3.07

Bayrou drague les expatrié(e)s

Et voyez comme il est malin : il leur propose de cotiser au Trou commun en adhérant au régime de sécurité sociale franchouillard. Une expatriée spammée par l'extrême-centriste mou en parle ici : lettre à mes compatriotes expatriés.

Si on pouvait obliger le monde entier à cotiser à la sinistre SS en trouvant des gogos à droite et à gauche, cela pourrait prolonger sa vie quelque temps avant la chute finale. Gogos de tous les pays, mettez la main au Trou à la poche ! Reste à savoir si les expatriés sont en faveur de l'acharnement thérapeutique pour cette vieille dame indigne...

Quand on pense que le libéral presque libertarien Edouard Fillias a quitté à grand bruit la Sécu (et il a eu raison)... François Bayrou va-t-il persuader son nouvel allié de rentrer au bercail ? (rappel : bercail désigne étymologiquement un troupeau de moutons).

2 commentaires:

Nono a dit...

Je suis expatrié en Suisse depuis 2 ans et demi et j'ai reçu non seulement la pathétique bafouille de bayrou mais aussi celle tout aussi pathétique de sarkozy hier, qui propose à peu près les mêmes aneries: toi aussi viens perfuser notre modèle social moribond... Mort de rire, j'ai ici une assurance santé qui me coûte 5 fois moins que ce que je paierais en France pour des prestations moindres. Je n'ai qu'un mot à dire à ces deux sinistres pantins: get the hell out of my way!

Tsvtchli a dit...

«Je sais que nous ne sauverons pas la langue français en interdisant à nos enfants d’apprendre l’anglais mais en leur faisant apprendre une troisième langue.»

La langue français, hein, coco? C'est bien parti!


«Dans le cas où vous feriez le choix du retour en France, ils devront aussi faciliter votre réinsertion sur le territoire national.»

Si jamais je retournais m'établir en France, coco, je n'aurais pas besoin de tes parasites ronds-de-cuir gratte-papier pour me "réinsérer."

Je devine que toutes ces belles promesses finiront en un "c'est pourquoi j'institue une taxe citoyenne sur les Français de l'étranger." C'est ça, pauvre type, cours toujours.